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dimanche 31 octobre 2010

"Sky & Earth" - "Ciel & Terre"

" Destination = le sud..."

...passage à l'heure d'hiver...


La migration des oiseaux est un mouvement régulier observé chez de très nombreuses espèces d'oiseaux. Ce déplacement est, par exemple, une manière pour ces espèces d'échapper à un changement d'habitat ou une baisse de disponibilité de nourriture liée aux rigueurs d'un climat défavorable, mais peut aussi s'interpréter comme une maximisation des chances de reproduction. Lors des grands flux saisonniers, on observe généralement un pic d'activité migratrice à partir du coucher du soleil, et jusque jusque 0h-1h du matin, suivi d'une diminution de cette activité au cours de la nuit. Avec le lever du soleil le nombre d'oiseaux en vol augmente à nouveau (migrateurs diurnes cette fois).

Plusieurs phénomènes ont réactualisé l'intérêt de l'étude de ces migrations. Tous les observateurs constatent l'impact de l'augmentation moyenne des températures sur terre sur la sédentarisation croissante de certaines espèces comme la fauvette à tête noire et le pouillot véloce. Pour l'hiver, certains étourneaux migrent même vers les villes plus au nord où ils trouvent, maintenant, alimentation et refuges. En outre, une meilleure protection de ces animaux passe par une bonne connaissance de leurs migrations.



article de Wikipédia

lundi 25 octobre 2010

Lecture photographique de l’alchimie du verbe Ou « l’Errance africaine de Rimbaud » par Corinne Defer

Lecture photographique de l’alchimie du verbe
Ou « l’Errance africaine de Rimbaud »
par Corinne Defer

(d’après le livre de Joseph Giudicianni)
Rimbaud, l’homme qui parlait au silence

Expurger les peines, les joies, mais aussi l'étrangeté d’une période de sa vie.
L’adolescent avait œuvré à déstructurer une vie où atteignant son paroxysme, son orgueil l’avait conduit sur des chemins hasardeux. Rimbaud n’avait, ce faisant, bâti aucun présent, ni édifié un avenir.
Son existence entre deux dimensions contradictoires, le conduit, après l’abandon de la poésie, d’abord en Europe, puis à errer en Afrique, à la recherche de lui-même.
« S’extasier au soleil dans l’infinité de ses rayons, se retrouver au plus profond de lui-même ».
Rimbaud en Afrique devient l’homme qui enfin accepte son destin. Il devra s’accomplir dans l’éloignement de la civilisation urbaine.
L’espace-temps œuvrait ; et Rimbaud ne pouvait se consacrer qu’à cette longue méditation, représentant les tableaux de sa vie errante, dont il scrutait l’horizon de sa finalité. Et plus encore, celui de sa fin. Cette fin inscrite dans la pierre, le sable ou l’immensité des déserts parcourus par des pas s’incrustants dans l’inéluctable dénouement. Rimbaud aveuglé par l’astre qu’il vénérait, s’élance à la poursuite d’un soleil obsédant, absorbé lui-même par des rayons d’éphémère incandescence.
Les départs de Rimbaud sont autant de plaies ouvertes qui saignent et qu’il tente de colmater par la fuite avant, par des marches obsessionnelles. Rimbaud se cherche dans cet ailleurs. La quête est étonnante, essoufflant, usante. Ce sera son existence même qu’il abimera sans remords. Seules quelques plaintes adressées aux siens, lui rappelleront sa condition de marcheur de l’extrême et hélas, de l’inutile !
Rimbaud cherchait le soleil, il va trouver le feu. Sur les sentiers qu’il parcourt, les pierres éclatent sous 50 degrés. Les brûlures mettent sa peau à nu. Le drame s’intensifie ; la machine à marcher s’use et n’est pas loin d’être englouti. Il ne cède pas à la panique, même lorsqu’au départ d’Afrique, il sait qu’on va l’amputer à Marseille.
Rimbaud n’est pas bientôt amputé qu’il veut repartir ; Le souffle lui manquera…
Le poète s’imposait pourtant d’aller toujours plus loin, vers l’inconnu, mais jusqu’où ? On pourrait répondre jusqu’où les jambes pourraient le conduire ! Et si Rimbaud dépend de ses membres inférieurs, c’est qu’ils sont rivés dans la terre.
Terrien inconditionnel, Arthur exalte ses perspectives liées à la condition de marcheur de l’impossible ! La marche, c’est poétique ; mieux, c’est sa nouvelle prosodie. Il n’écrit plus, certes, mais Rimbaud est devenu un poète plasticien ; son corps dessine des arabesques à l’horizon des paysages parcourus.
Mais si l’absolu comporte lui aussi une limite, autant que l’ailleurs et l’’aller plus loin, chez Rimbaud cette condition totalitaire de recherche, n’est au fond que l’expression d’un caractère non moins intransigeant.
Rimbaud tranche dans le vif. Il ne s’arrête jamais à des notions de respect, ou à la considération d’autrui. Souvent il ordonne sèchement, lorsqu’il ne demande pas l’impossible. Cette manière très particulière d’exiger des autres n’excluait pas, l’exigence qu’il plaçait vis-à-vis de lui-même.
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Vivre comme Rimbaud vécut de son silence, c’est déjà reconnaitre qu’on peut contempler une étoile, sans en attendre un écho en retour. La luminosité ressemble au silence lorsqu’elle s’estompe à l’aube et que le soleil vient réchauffer ce souvenir.

Corinne Defer

lundi 11 octobre 2010

VERNISSAGE EXPO SEPT OFF 2010 "Errances africaines" au Domaine de Fogolar



Cette expo a été un véritable plaisir ; pouvoir partager ce plaisir de la photo avec beaucoup de photographes et d'artistes en tous genres...

Lors du vernissage le comédien Nicolas Calluaud a lu le texte « l’Alchimie du Verbe » de Rimbaud.
Au cours du buffet, Jean et Michèle Spizzo nous ont offert une dégustation de leur prestigieux vin. Tout un art ! Merci à eux.


Un grand merci aux organisateurs du SEPT OFF pour l'ensemble de la manifestation.
http://www.sept-off.org/galerie.php

mardi 5 octobre 2010

"A nos Amours" - " In our Amur "

Baux de Provence - FRANCE - PACA

Au temps qui passe...
Et se lasse

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme."
François Rabelais